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  • Chrono Trigger - Seconde partie
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  • Chrono Trigger - Seconde partie

Jaquette japonaise de Chrono Trigger.

Partie II ~ Entre course à moto et fin du monde

Nos trois compagnons se retrouvent largués dans un bâtiment doté de haute technologie mais étrangement en ruine… Sortons donc. Qu’aperçois-je ? un monde de désolation, détruit, Mad Max s’y sentirait à l’aise. J’ai oublié de vous parler de la carte du monde : elle reste habituelle pour un RPG Squaresoft. Les personnages s’y déplacent librement et les lieux visitables sont représentés par différents petits bâtiments où l’on peut pénétrer en pressant une touche. Sur ce monde sinistre, ce sont des “dômes” qui font office de lieux à visiter. Enfin je rencontre quelques humains dans le dôme plus au nord. Pauvres, affamés, il semblent avoir perdu tout espoir de quoique ce soit. Mais ils m’apprennent qu’une autre communauté vit plus à l’est, par delà de fameuses ruines. Nous traversons celles-ci sans encombres et rejoignons le dôme suivant. Là, Crono et ses deux amies apprennent qu’il reste un peu de nourriture au sous-sol, mais que personne n’en revient jamais. Sauf nous, bien entendu, après avoir terrassé le troisième boss.


Ambiance ambiance, cette nouvelle époque.

Alors, ce garde-manger : niet. Ah oui, une graine. Tiens, si mes souvenirs sont bons, elle servira peut-être à une quête optionnelle bien plus tard. Mais surtout, on découvre aussi une sorte de console qui révèle deux choses : le lieu du prochain portail de téléportation… et la date et le pourquoi du comment de la fin du monde. Rien que ça, ma petite dame : un beau jour de 1999, une grosse bête nommée Lavos surgira et détruira notre belle planète. Lucca en déduit que le monde sur lequel nous sommes arrivés est le monde après 1999. Pour être précis, c’est celui de 2300. Un environnement post-apocalyptique, c’est le cas de le dire. Maintenant le but général de l’aventure est donné : tenter d’éviter la catastrophe de 1999 et éliminer Lavos. Marle dans sa douce innocence semble trouver cela très simple… Mais il faudra enquêter à plusieurs époques et à beaucoup d’endroits pour découvrir la clé du mystère. Et pour le moment, nous n’avons aucun indice. Cette histoire de guerre contre Magus en l’an 600 y est peut-être mêlée… Pour l’instant, Lucca décide de rejoindre au plus vite le prochain portail pour essayer d’obtenir des renseignements à notre époque de départ. Bonne idée.

Il nous reste encore d’autres ruines à traverser. Cependant j’ai reçu la clé d’une sorte de moto, histoire d’aller plus vite. Nous faisons même la rencontre d’un vrai motard à la mèche folle et aux lunettes noires qui me défie à la course. Je le bats. C’est une des séquences détente du jeu, bienvenue et sympa en tout cas. Il est possible de la répéter à volonté tout au long du jeu pour les férus du chrono.


Let’s ride, baby !

Nous arrivons enfin à ce dernier dôme. Pas de bol, la porte qui permet d’accéder au portail est fermée. Chose intéressante, un robot “en panne” est posé devant. Lucca n’éprouve aucun problème à le réparer et celui-ci décide de nous aider à ouvrir la porte. Il faut en fait rétablir l’électricité à l’usine juste au nord. Nous affublons le robot d’un joli nom avant de partir : Robo (le nom par défaut dans le jeu, d’une originalité à toute épreuve n’est-il point).

Une fois de plus l’équipe ne rencontre aucun problème dans sa quête (pour l’instant la difficulté est encore assez basse après 4 heures de jeu) : juste une équipe de six robots – boss à battre juste avant de sortir de l’usine. Ils critiquent d’ailleurs Robo pour s’être “vendu” alors qu’il était sensé détruire tout intru dans les différentes zones. Ils le réduisent à l’état de bouillie électronique. Pas cool. Mais une fois ces faquins détruits, je m’empresse de ramener le pauvre Robo vers Lucca pour le réparer une nouvelle fois. Il devient encore plus reconnaissant et décide de rester avec nous pour la suite de l’aventure. Ainsi nous entrons à quatre dans le portail temporel… Ah, chose à ne pas faire. Mais on savait pas !


“Allons-nous-en. – On ne peut pas. – Pourquoi ? – On attend Godot. – C’est vrai.”

Squaresoft nous la joue théâtrale
Nouvelle arrivée dans un lieu inconnu. Le noir partout, juste une “terrasse” et un lampadaire sous lequel somnole un ”Old Man”. La bulle qui lui pend au nez reste aussi un élément marquant du jeu, à n’en point douter. Un décor tout à fait digne de textes comme En Attendant Godot. Un certain charme, tout de même. Je réveille le vieux et il m’annonce que “je suis à la Fin des Temps (...), pas possible de voyager à 4 en même temps sinon voilà où on arrive (...), trop de gens le font ces derniers temps, c’est n’importe quoi (...), il faut se placer sur l’un des trois (pour l’instant) halos de lumière plus loin pour voyager dans l’époque voulue (...).”. Je rejoins donc les halos pour retourner en l’an 1000.


Un portail, des portaux (je suis déjà sorti…).

Mais le vieillard me dit de passer d’abord par la porte ci-contre pour rejoindre une salle, dans laquelle se trouve un fameux personnage, Spekkio ! Il va nous apporter un énorme atout pour la suite de l’aventure : l’utilisation de la magie, qui s’utilise aussi à partir du menu Techniques. Il la donne aux personnages présents pour le moment : Crono, la Lumière, Lucca, le Feu et Marle, l’Eau. Le quatrième élément est l’Ombre. Robo ne pourra pas utiliser de magie, il paraît que ses lasers la remplaceront, bon.
Désormais, il faudra choisir trois membres dans l’équipe, le maximum. Crono et Lucca, et je changerai entre Marle et Robo qui possèdent les deux un sort de soins.
Je remarque aussi un petit point brillant qui me permet en fait d’être envoyé dès à présent en 1999, l’année de Lavos, pour le combattre immédiatement… elle est bonne celle-là. Cela servira pour obtenir une des nombreuses fins, mais seulement en New Game + qui permet de recommencer le jeu avec la même équipe que lors de la partie précédente.
Je vois que je peux me téléporter en – 65’000’000. Mais le vieillard m’a dit que je dois vite retourner dans mon époque, la préhistoire attendra.

On débarque à nouveau en l’an 1000, mais loin de chez Crono. Je me trouve sur le continent est, au Village de Medina habité par des Mystics. Les bestioles qui nous attaquaient justement dans la forêt en l’an 600… En questionnant quelques habitants, on apprend un certain nombre de choses intéressantes : les Mystics étaient bien en guerre contre les humains 400 ans plus tôt. Le fondateur du village, un Mystic, perdit cette guerre et certains individus ont encore de la haine pour les humains. Ceux que je rencontre ont plutôt l’air pacifiques et sont d’ailleurs étonnés que nous puissions utiliser la magie. En effet, à une époque, tous les humains en étaient capables. Puis, voyant les abus, seuls les sorciers en eurent la possibilité, mais c’était il y a fort longtemps… Je continue ma visite en entrant dans la Maisons des Anciens (un autre classique Squaresoft). Nous rencontrons le chef du village, Ozzie VIII. Celui-ci semble utiliser sa réputation familiale pour s’imposer en despote : ses ancêtres avaient aidé le fameux Magus lors de la guerre contre les humains 400 ans plus tôt. Et il se plaint que ce Magus n’ait pas simplement éradiqué les hommes à cette époque… Oui, oui, continuons plus loin.
Après avoir gentiment demandé un lit pour la nuit et m’être énervé avec l’aubergiste qui n’aimait pas les humains (paix à son âme), je vais me promener sur la place publique. Là trône une statue qui probablement représente Magus. Et autour dansent plusieurs Mystics dans une ambiance sectaire. Mais je peux avoir quelques précisions : Magus mena les Mystics à la guerre contre les humains il y a 400 ans. Ca on le savait déjà, mais j’obtiens des précisions sur Lavos aussi : il fut créé par Magus et lorsqu’il se réveillera l’humanité sera anéantie. Merci pour les infos les gars !
J’apprends qu’une bête réside dans les montagnes proches du village : baston !
En y allant nous passons par la “Hutte de Melchior”, encore un autre vieux fringant (eh ben, pas mal de vieux dans ce jeu !). Il est spécialisé dans la forge d’armes et pour l’instant ne m’apprend rien de capital.


L’humble demeure du sieur.

La grosse bête Mystic, “Heckran” est abattue et Lucca (en fin de compte le cerveau du groupe) propose de retourner en 600 : si Magus est à l’origine de Lavos, l’éliminer sauvera peut-être le monde ?

- Interlude -
Malgré la taille certaine de mon texte à ce moment précis, mon compteur de temps de jeu indique 4-5 heures et Crono est au niveau 12. Je n’ai pas pour habitude d’aller le plus vite possible pourtant, mais il est vrai qu’aucun des quatre boss rencontrés ne présentait de grosses difficultés et les donjons ne sont pas encore trop longs. Et c’est à ce moment de l’aventure que l’on commence à se représenter la grandeur que pourrait prendre le scénario : un monde entier à explorer et ses évènements pour chacune des époques. Et la taille de la carte est loin d’être petite. Le jeu s’annonce sous des auspices toujours meilleurs, c’est plutôt réjouissant !

L’Histoire se précise !
Retour en l’an 600, je décide de rejoindre le continent au sud, lequel est relié à celui du nord par un pont qui était détruit lors de mon dernier passage. Il est maintenant réparé, tant mieux, mais j’ai l’impression qu’on ne pourra pas passer. Nous demandons aux soldats, il semble y avoir eu un affrontement avec les troupes de Magus, le roi est d’ailleurs blessé. Les soldats attendent toujours la nourriture et les renforts. On nous parle aussi d’un légendaire “Héros” qui serait enfin apparu pour apporter la victoire finale. Nous prenons donc le chemin du Palais juste au nord pour essayer d’aller le voir.


Un autre sprite de toute beauuuutéééé.

Pas de signes du Héros, beaucoup de blessés… J’apprends l’existence d’un certain Cyrus, je pense une sorte de capitaine de l’armée du roi. Je peux au moins prendre la nourriture pour les troupes et retourner au pont, le front de la bataille. On demande mon aide, j’accepte, dans mon infinie bonté. Et là, chose amusante, mon premier combat se fait contre deux squelettes… et Ozzie ! Ozzie ze first, bien sûr, général des armées de Magus ! Celui-ci n’hésitera pas à s’enfuir lorsque ses alliés seront à terre. Pitoyable. Le cinquième boss se présente à moi, un gros squelette dont la particularité est que la tête résiste au feu et les jambes à l’eau. Celui-là non plus ne résistera pas longtemps. Nous pouvons enfin accéder au continent sud !
Je rejoints un village de la taille de Truce : Dorino. Les habitants ont l’air soulagés de l’apparition du Héros, et me disent d’aller le chercher peut-être dans la ville d’où il vient, au sud, à Porre.
On me raconte aussi l’histoire d’une épée légendaire forgée il y a très longtemps, “Masamune”. Elle se trouverait dans les montagnes Denadoro, à l’est. Pas de chance, de terribles Gobelins ont investi ces montagnes. Il paraît que seul cette épée peut vaincre Magus… Nous apprenons aussi des détails sur les sbires de Magus. Il seraient en fait trois : Ozzie, que nous connaissons déjà, Flea, et Slash. Je m’attends à un trio de vainqueurs, ça va être du joli. Enfin, le chef du village me parle d’une armure mythique (décidément), la Rainbow Shell, qui résisterait très bien aux attaques magiques. Voilà ! Tout ceci assimilé, je descends encore plus au sud vers Porre.

Elle est bien bonne : le “Héros Légendaire” n’est en fait qu’un gamin du nom de Tata (avec un nom pareil, succès avec les filles assurés !). Etant le détenteur de la Médaille du Héros (on ne sait comment d’ailleurs), il est parti dans les montagnes pour retrouver l’épée mythique. On me dit aussi qu’une sorte de grenouille est passée dans le coin en marmonnant des choses au sujet de la Masamune et de la Reine Leene. C’est sûrement Frog, mais j’y pense, je ne vous en ai pas parlé : il était le garde personnel de la reine. Une légende dit qu’il se serait transformé en grenouille à cause de je ne sais quoi. Toujours est-il qu’il a très mal pris le fait que la reine ait pu se faire kidnapper alors qu’il aurait dû la protéger. C’est là qu’il décida d’abandonner le Palais. En passant, son thème musical est vraiment génial.
Allons donc rejoindre “Tata” dans les montagnes Denadoro.
Ce soi-disant enfant prodige est en train de simplement détaler, la peur au ventre, lorsque nous arrivons au pied des montagnes… plutôt héroïque, mouais. Toujours est-il que moi, la Masamune, ça m’intéresse. Après avoir gravi ces rochers bien plus vaillamment que le moutard ne l’aurait fait, nous arrivons enfin vers la fameuse épée, plantée au sol telle une Excalibur.


Un air de “Merlin l’Enchanteur”.

Nous rencontrons aussi le premier boss du jeu qui présente, à mon avis, un vrai intérêt scénaristique. Il s’agit tout d’abord de deux boss d’échauffement… “Masa”... et “Mune” ! Deux frères jumeaux que je combats sans mal. Il me sortent alors quelque chose d’intéressant : “Seul Cyrus est déjà arrivé à ce niveau.” Je serai content une fois ce Cyrus en face de moi… Le meilleur est à venir, les deux frères fusionnent en une bête certes un peu moins classe, mais plus puissante. Celle-ci non plus ne pose pas de problèmes majeurs et je peux en fin de compte m’emparer du morceau de Masamune. Car oui, ce n’est que la lame que je possède… retournons vers Porre pour l’instant.

Le petit Tata (mais ce nom, diantre) s’est bien fait rembarrer par son père. A vouloir jouer au héros, voilà ce qu’on obtient, moi je dis ! Enfin, il aura eu son quart d’heure de célébrité, le fameux quart d’heure de célébrité décrit par Andy Warhol (décidément, quel nombre de références possède ce jeu [quoique là c’est peut-être un peu tiré par les cheveux]) ! Ce fameux Médaillon du Héros, il l’aurait fauché à une grenouille qui passait à l’auberge… Oh, Frog ! Il me reste un endroit à visiter dans la région, une grande forêt au nord ouest, allons-y.
Ce bois est rempli de grenouilles. On est en plein délire, me direz-vous ! Que nenni ! Car j’arrive vite à une sorte de cachette qui s’avère être la résidence de ce bon vieux Frog. Le Médaillon du Héros est bien le sien. Nous découvrons aussi dans un tiroir, tenez-vous bien, dans un tiroir d’une vieille commode pourrie mitée invendable dans une brocante pour sûr (...), l’autre morceau de la Masamune ! Le manche pour être précis, sur lequel est gravé le nom “Melchior”. Lucca, une fois de plus, fait une remarque intéressante : “Ne serait-ce pas ce vieux monsieur que nous rencontrâmes en l’an de grâce mille près du village Medina ?”. Vous savez, ce village investi par les Mystics. Allons rencontrer Melchior…

Déjà, une chose me semble étrange : comment une épée peut-elle se trouver en l’an 600 et son créateur vivre 400 ans plus tard ? Y’a un binz. J’espère bien découvrir le pourquoi du comment. Melchior reconnaît bien la Masamune qu’il a forgée, et m’annonce fièrement que pour la reforger (le seul moyen pour battre Magus), il aura besoin de ”Dreamstone”, une pierre rouge qui était beaucoup répandue, il y a FORT longtemps de cela. Mais vraiment FORT longtemps. Eh bien, je vous disais qu’à la Fin des Temps se trouvait un téléporteur pour l’an – 65’000’000, je crois donc qu’une petite ballade à la préhistoire s’impose pour trouver cette pierre rouge !

Précédent et suite de ce suivi de jeu :

Ecrit par CoperPic le 19 décembre 2005 | Modifié le 04 novembre 2007

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