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  • Japanim Spirit N°5
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  • Japanim Spirit N°5

Si vous savez de quoi il s'agit, merci de me le signaler.

Ce week-end se tenait à Rennes la cinquième édition du salon Japanim Spirit, un salon organisé par la chaîne de magasins Japanim, localisée en Bretagne. Je ne dirais pas qu’un tel événement est rare sur ces terres, puisqu’il y a un mois environ se tenait déjà à Rennes le salon Manga City… mais ce genre de salon mérite toujours qu’on lui accorde un peu de notre temps. C’est la raison pour laquelle je décidais, accompagné de quelques amis, d’y passer mon Samedi.

L’affiche était assez alléchante : situé au centre culturel Triangle (environ 3500 m², tout de même), l’événement devait rassembler de nombreux stands attractifs de mise pour des salons mangas : J-pop, karaoké, Dance Dance Revolution, ParaParadise, cosplays, jeu de go, mah-jong et autres, etc… Et surtout, pour la première fois, le grand, l’unique, l’inoubliable Bernard MINET devait tenir une conférence, un concert, suivi d’une séance de dédicaces ! J’espérais bien pouvoir décrocher une trace du mythique animateur du Club Dorothée…

Un écran (...).

Arrivé sur place (avant 10h, heure d’ouverture, pour décrocher des places du concert en nombre limité), la première impression fut tout d’abord assez décevante : 3500 m², ça peut sembler grand, mais finalement cela ne permet pas de mettre en place tant de stands que cela, et surtout d’accorder une place suffisante aux différents stands. D’autre part, la mise en place et la préparation des différents stands tarda pour ce premier jour de salon, ce qui nous laissa longtemps sur notre faim.

Obi-wan (la question étant : que fout-il dans cette convention ?).

Les stands annoncés étaient bien là, avec d’autres bonnes surprises : on pouvait dénombrer, outre les classiques karaoké, vente de manga et anime, diffusion d’anime toute la journée, concours de doublage et autres quizz, jeux vidéo, une place importante accordée à la culture japonaise, avec entre autres la présence de l’association Bretagne Japon, du club de go de Rennes, des stands de shiatsu (sorte de massage Asiatique), de vente de produits alimentaires japonais (les légendaires ramen), d’initiation à l’origami, à la préparation des sushi et au Kyudo. Dans une perspective plus triviale, on pouvait également noter les stands de sumo gonflable et de baby-foot humain. Une belle brochette d’activités donc… MAIS ! Comme je l’ai déjà précisé, la taille des différents stands était très réduite, et surtout, surtout, l’inconditionnel de la Japan Expo à qui on ne la fait pas aura noté l’absence totale et désespérante… de stands de goodies, OST et autres, un comble dans un salon de manga ! C’est sur ce point que la déception fut la plus affirmée.

Des sumos.

Ainsi donc, si notre première impression fut assez mauvaise, l’ambiance ne cessa de monter au fil de la journée… dans l’après-midi l’ambiance battit son plein avec une affluence imprévisible, le public de l’Ouest ayant répondu à l’événement en masse ! Alors on put jouir de la présence de nombreux cosplays, quand bien même le concours de coslay avait lieu le lendemain. Parmi eux : de nombreux cosplays Naruto (Zabuza, Tenmari, Shôji…), Star Wars, de magnifiques Link, Sangoku, et Edea… Si les concours de doublage et de sumo gonflable ne marquèrent pas les esprits, il en fut tout autre des démonstrations de Dance Dance Revolution et de ParaParadise, en attendant le concours du dimanche ! Les participants rivalisèrent d’habilité entre eux, et sur ce point on peut regretter que ces belles performances firent de DDR un jeu élitiste, compromettant la participation du grand public, qui ne put que se borner à admirer les prestations sur les deux seuls plateaux disponibles. Le Karaoké quant à lui fut bien plus accessible, souvent au dépend de nos oreilles.

Jolies Moon boots. Bernard Minet. Bernard Minet bis.

Le point d’orgue de la journée fut bien entendu le concert de Bernard Minet. Après une conférence dans laquelle il nous avoua préparer une reprise de ses génériques de DA avec des jeunes d’un groupe de hard rock, il put livrer son concert dans l’auditorium. Nous nous étions déjà transcendés pour obtenir des places, limitées au nombre de 625, nous nous arrachâmes plus encore quand il s’agit de se précipiter pour obtenir des bonnes places. Et force est de constater que nous eûmes d’excellentes places. Personnellement, j’étais exactement à la hauteur de Bernard, trois mètres environ devant lui, c’est à dire à peu près comme si j’étais devant ma télévision… sauf que le vrai, l’unique Bernard était devant moi. Avant même qu’il arrive, la tension était extrême… et quand il arriva, l’ovation fut immense. Bien qu’amateur de festivals, je pense avoir rarement vu une telle atmosphère ! Après nous avoir salués et fait chanter à capella les premières paroles de bioman et Dorothée, il enchaîna avec Goldorak, Juliette je t’aime, Le collège fou fou fou, il reprit Dragon Ball et Dragon Ball Z d’Ariane, l’Ecole des Champions… toujours sautant, mimant, nous entraînant et nous faisant chanter, il continua avec les deux génériques des Chevaliers du Zodiaque (le plus récent et le vieux), et nous fit un plaisir immense en interprétant pour la première fois le Saint Seiya original (Pegasus Fantasy) qu’un fan lui avait envoyé, avec les paroles traduites. Au cri de « Saint Seiya, déploie tes ailes », toute la salle était debout, hurlante et aux pieds du maître. Quand il finit par Capitaine Flam, repris par une foule en délire, distribuant des T-shirts www.bernardminet.com, nous aurions fait n’importe quoi pour lui, Bernard notre bête de scène, notre dieu. En sortant du concert, les quelques paroles que murmuraient le public fasciné reflétaient bien l’extase que nous venions de connaître (je n’exagère pas, cette expérience sera inoubliable). Pour ma part, j’étais résolu à ne pas l’embêter en lui demandant une dédicace et à ne pas graver son cd, ne serait-ce que pour le remercier de cet extraordinaire moment. Tant pis pour la trace.

A le queue-leu-leu.

Je crois que c'est Edea de Final Fantasy VIII.

Nous finîmes cette journée par des diffusions de premiers épisodes de différents animes. Je tombai amoureux en regardant Rahxephon pour la première fois, et je revis d’autre part Noir et HunterXHunter. Enfin nous partîmes, finalement heureux. Le plaisir du salon s’était vraiment fait sentir dans l’après-midi, malgré l’absence remarquable de stands de goodies et produits dérivés dans leur ensemble, et la petite taille du salon. Peut-être ces défauts seront-ils palliés dans la 6e édition ?

Anakin s'est aussi paumé. DDR.

Ecrit par Aaron le 18 août 2005 | Modifié le 04 novembre 2007

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