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  • Titre original :
  • Taifu festa
  • Titre français :
  • Taifu festa

Affluence au Taifu Festa.

Taifu Festa… un nom bien particulier pour une convention portant sur les anime et les manga.
Une petite explication s’impose : le nom Taifu fait référence à “Taifu Comics” (ndAniki : ex Punch Comics) qui est un éditeur de manga et également l’un des organisateurs du salon avec IDP (éditeur de DVD d’anime).
Donc cette toute nouvelle convention s’est déroulée les 29 et 30 octobre 2005 à Montreuil dans la halle Paris Est. Pour entrer, durant les 2 jours, il n’y avait quasiment pas de file d’attente (en tout cas pour les préventes). Le visiteur lambda recevait à l’entrée de la convention un DVD proposant un épisode de plusieurs anime et un guide très fourni comprenant le programme du festival, le catalogue des oeuvres édités par Taifu/IDP et enfin quelques pages d’extraits de manga.
Deux invités étaient présents pour les séances de dédicaces et les conférences: Akihiro Kanayama (character designer de la première saison d’Ashita no Joe) et Kenjirô Awatsu (auteur du manga No Bra). L’auteur du manga Heaven Eleven (Hideki Owada) qui devait faire partie des invités n’a pas pu venir.

Trois associations étaient aux manettes pour assurer l’animation du salon : Tengumi et Tsubasa pour les activités, Cosplay Factory pour le cosplay. Un seul espace contenait l’ensemble des activités (pas de salle, ni d’amphi).

Un vaste espace d’exposants

Je n’ai pas trouvé le chiffre exact sur l’espace de Taifu Festa. Il serait d’un peu plus de 5000m².
La majorité de l’espace était occupée par les exposants dont une majorité de professionnels, avec notamment beaucoup de revendeurs mais peu d’éditeurs (logique quand on sait qui sont les organisateurs). On comptait également 2 ou 3 stands sur le Japon (offres de voyages ou de cours) et des espaces de restauration (dont un consacré exclusivement aux bonbons).
Cependant, les amateurs n’ont pas été oubliés car quelques stands de fanzines étaient présents.

Il y avait tout de même quelques espaces réservés aux activités :

  • L’espace activités, animé alternativement par Tsubasa et Tengumi.
  • 2 installations “insolites” : un baby foot géant qui faisait référence au manga Heaven Eleven et un ring de boxe (pour Ashita no Joe). Je n’ai pas eu l’occasion de les tester (je regrette, ça avait l’air amusant).
  • Un espace réservé aux concours de dessins et un autre pour les projections.

Cette surface était en général pas trop mal aménagée, on circulait sans trop de problème.
Par contre mettre les projections dans l’espace principal sans les isoler suffisamment n’était pas vraiment une bonne idée : on entendait un brouhaha assez désagréable qui couvrait le son des projections. Il aurait été préférable d’utiliser une salle.

Les activités sur la scène

400 sièges étaient disposés devant la scène où se déroulaient les conférences, une bonne partie des jeux, et évidemment le cosplay.

  • Les quizzs
    Ils furent nombreux et organisés sous formes multiples dont quelques uns qui permettaient à tout le monde d’y participer (enfin dans la limite des places de « l’amphi »), comme un quizz papier avec un support vidéo ou musical. D’habitude ce genre de quizzs n’est pas trop développé dans les conventions (mis à part le fameux quizz musical DJ GOD de l’association Tsubasa), c’était donc une petite nouveauté par rapport aux autres conventions.
    Pour un bon nombre d’entre eux, les quizzs portaient sur des séries ou manga édités par Taifu Comics et IDP et les lots gagnés étaient également des produits de ces éditeurs.
  • Le karaoké géant
    Le samedi matin, il n’y eut que des génériques japonais proposés dont certains pas très connus du public présent. On a tout de même eu droit à des célèbres génériques d’animes tel que celui d’Evangelion (qui déchaîna la foule). Le dimanche, quelques génériques d’anime cultes en français furent proposés mais le public me semblait un peu moins énergique.
  • Le cosplay
    Le samedi on comptait une quarantaine de candidats, le niveau des costumes était plutôt bon. Les cosplayeurs avaient la possibilité d’apporter une bande son pour accompagner leur défilé. Par ce biais certains d’entre eux ont effectué des prestations plutôt sympas (chose qui n’est guère évidente en solo).

Le lendemain, près d’une quinzaine de groupes se sont succédés sur scène. Je n’ai pas trouvé ce cosplay particulièrement marquant dans la globalité, sauf 3 groupes qui sortaient du lot (que ce soit au niveau de la prestation ou des costumes).

J’ai pu constater que, de plus en plus, les cosplayeurs font des costumes issus d’anime, de manga ou de jeux vidéos très variés et pas forcément très connus du grand public. Bien sûr, on retrouve toujours des cosplayeurs de Naruto ou de Fullmetal Alchemist mais on a de moins en moins d’effet « doublon ».

Il y avait plusieurs catégories pour les récompenses. Pour les individuels on comptait :

- un prix du public, attribué par un jury public aux 2 meilleurs cosplayeurs individuels (fille-garçon) et au meilleur groupe.

- le prix du jury officiel qui regroupait un classement du meilleur costume (fille-garçon-groupe) et meilleure prestation (fille-garçon-groupe).

Miyubi - Alichino.
Miyubi (Alichino)

  • Les conférences
    J’ai assisté à une seule conférence. Le thème portait sur les manga et les anime en France, et était animé par 3 spécialistes dont le rédacteur en chef d’Animeland. En introduction on eut droit à un rappel de l’évolution du marché manga en France. Ensuite, un certain nombre de personnes dans le public ont pu poser des questions qui n’étaient malheureusement pas toujours intéressantes. Au niveau purement informatif, je n’ai pas appris grand chose mis à part les faibles moyens dont disposaient les fans de manga et d’anime pour se fournir au début des années 90.

Pour conclure, je dirais que cette convention était une opération commerciale sympathique. Du fait que les organisateurs n’étaient que 2 éditeurs, une bonne partie des animations et projections étaient orientées vers leurs produits. Les participants aux activités, en particulier les quizzs, ont dû mémoriser une bonne partie du catalogue de ces éditeurs.
Evidemment toutes les conventions sont plus ou moins commerciales mais avec Taifu Festa, il me semble qu’on a atteint un niveau jamais égalé auparavant.
Si on fait abstraction de ce coté commercial, c’était une convention très sympathique, avec une bonne ambiance qui rappelait celle de l’Epita. Pour l’instant il n’y a pas de seconde édition de prévue… Wait and see.

Merci à Blitz pour les photos.

Paradise Kiss.
Paradise Kiss

Ecrit par Sakureiko le 03 mars 2007 | Modifié le 04 novembre 2007

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