Lost Edens

Je m’en doutais de ce qui allait arriver, j’en étais trop sur que ça allait se passer comme ça.

En un mot : ” WoW ”

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Ca me fait penser que la dernière fois chez un pote on pouvait voir un skull knight latter de son épée l’arrière-train de Zodd (elles doivent faire dans les 25cm de haut ses figurines le salaud!)

Je viens de lire les 4 derniers chapitres et ça s’enlise sec. Je dirais même que ça devient chiant à force de ne pas voir venir le royaume des elfes. Alors c’est cool, il y a une bataille navale mais à part ça peu de chose se passe. Je remarque quand même que Guts souffre bien “depuis peu”.

Depuis le tome 27 quoi.

C’est aussi pour ça que j’ai arrêté de lire les scans
Ce genre de passage un peu à vide se lit très bien quand on tient un bon gros tome entier dans les mains, pas quand on attends un nouveau chapitre de quelques pages depuis des semaines

Tome 24 (SPOIL SPOIL SPOIL) :

C’est moi où je dois commencer à craindre le pire ? A partir du 22 je craignais de tomber dans une sorte de retour en arrière total un peu à la façon dont Toriyama rajoute du contenu. Mais oui, quand ça traine, qu’on sait plus quoi rajouter et que PAF, miracle (!), et si un nouveau tournoi encore plus puissant allait avoir lieu histoire de monter d’un cran ? Griffith ramène sa tronche, nouveaux acolytes, nouveau buttage d’apôtres, buttage des Gods Hand puis final en apothéose : Griffith qui chiale sa môman. Voilà ce qu’annonçait le tome 22 pour moi. Puis on a eu le droit à une jolie fin de tome 23 qui m’a apaisé, l’assimilation des monstres dans la société, blablabla. Je me demandais seulement contre quoi allait se battre Griffith si ce n’est du kushan mou et sans saveur (rien à voir avec la guerre du Midland au début où il y a les intrigues de palais en parallèle). Au pire je pensais à un renversement saisissant, comment Griffith allait-il gérer cette assimilation une fois la guerre terminée ? Grand banquet général avec une montée dans l’horreur encore plus saisissante ? Un nouveau but plus abstrait, plus éloigné (mais encore des tripes et des boyaux) ? Bon, zone d’ombre qui promettait et là, le tome 24 et le nouveau paradigme qui fait son entrée (le monde astral, tout ça), la magical girl et le fatras correspondant qui balaie tout sur son passage. Depuis que Guts est devenu gentil il faut que tout le monde le soit aussi. Mais que se passe-t-il ?
Et vas-y qu’on plonge dans la théorisation à la Naruto/HxH avec les zéléments, petits bouibouis interprétatifs qui déservent dans tous les cas Berserk en détaillant trop ce qui ne doit pas être. Ou alors il aurait fallu rester dans une description un peu atypique, plus Dantesque que la bonne blague des zéléments. Surtout quand ça arrive à ce niveau là.

Alors je fais une petite prière : faites que la vieille meurt, que le zoli pays des elfes brûle (EDIT : arf, à votre niveau, il semble toujours ne pas avoir cramé, malheureusement) et gardez au minimum la magical girl parce que ça peut devenir marrant avec le Zizidro (au pire, on peut l’éviscérer après… et la violer, bien sûr. Désolé, inattention inexcusable de ma part).

Bien sûr, j’ai pas besoin qu’on me rassure. Imaginons que vous me dites non, ça continue comme ça voir en pire, je deviens quoi moi ? L’intérêt de Dieu, c’est qu’on ne peut pas pisser dessus. Alors, au pire, j’accepte les commentaires timides de quelqu’un de normal qui suit la parution française normale des Berserk. Mince, ça n’existe pas par ici ?

Genre on lit Berserk que pour le gore.

L’intérêt de Berserk se sont des relations saisissantes, de la psychologie qui dépasse le cadre habituel. Or ça passe très souvent par le morbide, le malsain. En voyant qu’en passant du côté de la gentillesse on se prend une apprentie sorcière et la mamie qui va avec, détentrice de graaaands secrets (et par là ça promet la relecture de Berserk sous un jour plus descriptif totalement inutile) sans parler de la mini quête dont on se passerait bien (les trolls, ils vous font peur par rapport aux créations précédentes, franchement ?), je suis en droit de me demander si en dehors du gore ça vaut le coup (chez Miura). Le gore ça se passe de commentaire, on pose pas de questions, c’est du matériel à l’état brut qui gravite en son centre. Pas besoin de pouvoirs maziques. Miura est génial dans le sens où il a réussi à coller des thématiques classiques (l’amitié, la vengeance haineuse, la responsabilité liée à sa force, l’ambition, etc.) sous le regard de la pathologie comme miroir déformant. Ses caricatures sont laides mais elles le valent bien. J’ai peur qu’en essayant de faire comme les autres il ne s’enlise.

Et puis Tchyo, le gore chez Miura c’est un peu une affaire de performances. Et c’est ce qui est fascinant chez lui, il arrive toujours à franchir un pallier supplémentaire. Je me trompe ?

A propos de troll, je reconnais avoir trollé pour quelques infimes pourcents lors de ce post. Lesquels ? Aucune idée.

J’ai arrêté au 27 je crois, ça avance après ?

Ca me laisse le temps d’acheter les tomes 19 à 24.